Echauffement ou practice : bonne idée ?
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Le practice de golf c'est ce terrain où vous pouvez vous entrainer au golf, en tapant des sauts de balles. Le pro pourra utiliser cette zone pour vous conseiller et travailler autour de votre geste. Tout ce travail accompagné ou individuel rendra votre jeu plus efficace.

Voilà en quelques mots comment définir le practice de golf.

 Pour ce qui est de l'échauffement c'est une préparation articulaire, tendineuse, musculaire pour que le golfeur se mette dans les meilleurs conditions de jeu. Cette précaution est essentielle pour s'affranchir de toutes blessures. Le système cardio-pulmonaire est également sollicité.

 Vous me direz les deux sont compatibles ; et bien dans les faits c'est plus compliqué que cela. Ce n'est pas moi qui le dit, c'est vous ! Combien de fois on peut entendre : « J'ai commencé à bien jouer à partir du 4ème trou... ». Dans ce cas les conditions physiques et psychiques ne sont pas optimales, et votre swing n'est pas efficient. Ou bien après une journée de travail passée assis au bureau, vous décidez d'aller taper des balles ; le temps passé assis dans votre voiture pour rejoindre le golf. La position assise favorise les tensions musculaires sur le psoas et une inhibition des muscles fessiers et abdominaux (Vladimir Janda : lower crossed syndrome). Vous rejoignez le practice en quatrième vitesse pour vous « échauffer », vous tapez vos balles plus rapidement que Luky Luke et d'ailleurs vous ne finissez pas le saut de balles car vous voulez rester sur un bon coup.... Ces conditions parlent à beaucoup de joueurs de golf, mais ne sont pas des conditions d'échauffement.

 Depuis plusieurs années je m'occupe de pilotes automobiles et je les accompagne sur les circuits. Je considère que le practice de golf doit se comparer aux « essais » avant la course. C'est le temps des réglages et des choix, en fonction des conditions. Vous allez pouvoir préparer vos alignements, appréhender vos distances en fonction de la météo, étalonner vos clubs, préciser votre grip... Avant tout cela vous devez vous échauffer.

 Au golf, les articulations jouent un rôle dans la stabilité ou la mobilité. Les articulations stables possèdent un degré de mouvement comme le coude ou le genou, et les articulations mobiles plusieurs degrés comme l'épaule ou la hanche. Les mouvements lors de l'échauffement doivent stimuler cette stabilité et cette mobilité. Le contrôle moteur de votre organisme doit se préparer à jouer au golf.

 Souvent les joueurs de golf consultent pour des douleurs étagées du rachis lombaire au rachis cervical, on peut constater que la période d'échauffement n'est pas bonne ou n'existe simplement pas. Une blessure, une douleur entrainent à court terme une protection musculaire de cette zone (Hodge & Tucker) ; ce manque de contrôle moteur musculaire peut expliquer la récurrence des blessures. Cette protection pourra disparaître en sollicitant cette zone blessée.

 Dans un prochain post je vous montrerai ou filmerai une routine d'échauffement que vous pourrez appliquer pour enfin vous échauffer correctement avant d'aller au practice et avant d'aller jouer et vous amuser.

 

Francois (TPI Certified) - Team Kinelab

julian legendre
Qu’est ce que le mal des transports ?
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Le mal des transports ou cinétose est la conséquence d’un dysfonctionnement de l’oreille interne et ou de la non concordance des informations visuelles avec celles de l’oreille interne.

En pratique lorsque nous sommes en voiture et que nous conduisons nous savons que nous roulons à une vitesse données grâce à nos yeux. Notre oreille interne nous renseigne sur les accélérations et décélérations. Ces deux organes ont donc des informations qui concordent, d’autant plus que nous sommes attentifs à notre conduite.

Lorsque nous sommes passagers et d’autant plus à l’arrière d’une voiture nous sommes passifs, nous ne maitrisons pas la conduite. Notre oreille va subir les accélérations et décélérations du chauffeur et notre vu ne nous renseignera plus si nous ne regardons pas le paysage. Il existe un conflit entre l’œil qui « dit » à notre cerveau que nous ne bougeons pas et notre oreille qui informe que nous sommes en mouvement.

Cette discordance d’information entraine une sensation de mal être s’accompagnant la plupart du temps par des suées, nausées, fatigue… 

L’apparition de ces symptômes peuvent être fluctuant en fonction des trajets, de la densité de la circulation, de la conduite de jour ou de nuit ainsi que de l’état de fatigue et de stresse dans lequel nous nous trouvons.

La rééducation a pour but d’harmoniser l’utilisation des informations visuelles et vestibulaire (oreille interne). Pour ceci nous utilisons des techniques de rééducation optocinétique et de réalité virtuelle.

Cette rééducation est intense et toujours adaptée aux objectifs et capacités des patients.

Sébastien - Team Kinélab

julian legendre
Mieux comprendre sa douleur pour mieux la gérer
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Qu'est ce que la douleur ?

La physiologie de la douleur est complexe. Par définition , la douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable, due à une lésion tissulaire potentielle ou réelle. La douleur est donc très subjective, cela la rend difficile à quantifier et à qualifier.

Quels types de douleurs ?

La douleur peut être de type mécanique, inflammatoire, neuropathique ou mixte. En fonction de leur durée, on distingue 2 catégories de douleurs :

  • Aigüe (inférieure à 3mois)

  • Chronique (supérieure à 3mois).

Comment ça marche ?

Par exemple, si vous vous coincez le doigt dans une porte, les récepteurs sensitifs au niveau de la peau envoient un signal jusqu' au cerveau par le biais de fibres nerveuses via la moëlle épinière. Ce n’est qu’une fois arrivé au cerveau que le signal est identifié comme une douleur, et que nous avons mal. On retrouve ces récepteurs sensitifs dans les muscles, articulations, organes… Les différents moyens thérapeutiques (antalgiques, anti inflammatoires, cryothérapie ..etc) servent à inhiber ou bloquer la conduction de ces signaux douloureux.

A quoi sert la douleur ?

Tout d'abord, la douleur est un système d'alerte qui sert à nous avertir de la survenue d’une situation anormale dans notre corps. Si l'on reprend l'exemple du doigt coincé dans la porte, le cerveau est informé d'un message de douleur et va réagir en commandant aux muscles de le retirer. Par ailleurs, pendant une convalescence, la douleur est un moyen de protéger la zone endommagée jusqu'à la guérison. Enfin, l'expérience de la douleur nous permet d'anticiper une situation potentiellement dangereuse. Par exemple : en voyant de l 'eau qui bout, nous savons d'expérience qu'il ne faut pas la toucher. A l'inverse, un enfant, par manque d'expérience, n 'en a pas conscience et peut plus facilement se mettre en danger.

Dysfonctionnement du système de la douleur (sensibilisation centrale ou périphérique)

Comme tout système du corps humain, celui de la douleur peut se dérégler. Normalement, à la suite d’un traumatisme ou d'une maladie, la sensibilité à la douleur est exacerbée jusqu'à la guérison , afin d'alerter le cerveau de la fragilité de la zone lésée . Parfois cette hypersensibilité ne disparaît pas malgré la récupération totale de l'intégrité des tissus. La douleur est bien réelle, elle n'est pas « dans notre tête », mais elle n'est plus en rapport avec la gravité du probleme. Le moindre signal émanant de la zone initialement lésée est converti en un influx douloureux. Cette mémoire de la douleur peut entraîner un retard à la récupération et entraîner une incapacité durable. Stress, anxiété, inactivité, problème de sommeil, fatigue etc.. sont autant de facteurs qui peuvent alimenter ce dysfonctionnement. Une prise de conscience de la situation couplée à une rééducation adaptée pourront vous permettre de rentrer dans un cercle vertueux et donc de diminuer cette hypersensibilité.

Geoffrey - Team Kinelab

julian legendre
Protrusion ou Hernie discale à l’IRM, pas de panique !
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Des études ont montré que 1/4 des patients, n’ayant pas de douleurs ont une ou des protrusions ou hernie discale sur leurs imageries médicales [Abnormal magnetic-resonance scans of the lumbar spine in asymtomatic subjects A prospective investigation].

Et, de nombreux patients présentant des douleurs ont des imageries sans anomalies.

 La dégénérescence discale est le vieillissement normal du disque intervertébral comme les rides pour le visage ; il n’est pas pour autant fragile ou « fichu » et cela ne génère pas de douleur.

 Cette étude [Variability in diagnostic error rates of 10 MRI centers performing lumbar spine MRI examinations on the same patient within a 3-week period], dans laquelle un patient a réalisé 10 IRM dans 10 centres différents en 3 semaines, a obtenu 10 diagnostiques différents.

 Il faut donc prendre du recul par rapport à la lecture de ces dernières et ne surtout pas dramatiser la situation.

 L’imagerie dans le cadre des douleurs lombaire est utile pour exclure une pathologie ou une urgence comme une perte de motricité dans un pied, un déficit du périnée ou un traumatisme.

 Désormais pour une douleur lombaire récente et sans signe de gravité, la CPAM ne préconise plus d’imagerie médicale car elles ne permettent pas de déterminer la cause de la douleur.

Le traitement conservateur par un kinésithérapeute sera préconisé dans un premier temps, dans le but de retrouver votre mobilité et diminuer votre douleur.

Samuel - Team Kinélab

julian legendre
La proprioception, Késako ?
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La proprioception : Késako ?

La proprioception est une information transmise par des récepteurs sensoriels, nommés « propriocepteurs », situés dans nos articulations, nos muscles, nos tendons, nos ligaments ou encore dans notre peau. Ces récepteurs renseignent le cerveau en temps réel sur notre position dans l’espace et notre posture, et lui permet de s’adapter en permanence aux contraintes extérieurs (sol dur ou souple par exemple).

Les sportifs travaillent en permanence leur proprioception, pour éviter les blessures, ou encore pour acquérir plus de rapidité dans un mouvement donné.

La rééducation de toute blessure passe par un travail de proprioception.

Un exemple simple après une entorse de cheville : tenir sur un pied ou tenir sur un support instable (mousse). On peut ensuite complexifier ces exercices : yeux ouverts ou fermés, ou bien ajouter des éléments perturbateurs comme passer une balle d’une main à l’autre (= perturbateur interne), ou une autre personne vous lance un ballon (= perturbateur externe).

La proprioception se travaille pour toutes les articulations du corps (membres inférieurs, supérieurs, rachis)

 Fanny - Team Kinelab

julian legendre
Le massage pour guérir vos douleurs de dos ?
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Les douleurs du rachis lombaire, dorsale et cervicale ne peuvent provenir uniquement de vos muscles, elles sont multifactorielles. Il n’y a d’ailleurs pas de lien entre l’intensité de la douleur et sa gravité.

 Les "tensions" musculaires ne sont que la réponse de votre corps à cette douleur, masser ne permettra donc pas de "guérir" vos douleurs, au mieux vous aurez une sensation de détente très temporaire.

 De nombreuses études [1][2] ont démontré l'inefficacité du massage pour soulager les douleurs de dos. 

 Cette étude [Conservative treatment of nonspecific, chronic low back pain : Evidence of the efficacy - a systematic literature review] a mis en évidence que les exercices de mobilité avaient de meilleurs résultats que le massage sur les douleurs de dos, et un bénéfice à long terme.

 La sécurité sociale prône le mouvement pour prendre en Charge les douleurs lombaires depuis plusieurs année : ameli.fr

 Bougez ! Mais pas n'importe comment suivez les conseils et prescriptions d'exercices de votre kiné et fuyez les massages, sauf si c'est un cadeau ;) !

 Votre dos vous remerciera !

Samuel - Team Kinélab

 

Bibliographie : 

[1]Andrea D FurlanMario GiraldoAmanda BaskwillEmma Irvin andMarta Imamura. Massage for low‐back pain. Cochrane Systematic Review - Intervention Version published: 01 September 2015. 10.1002/14651858.CD001929.pub3

[2]Miake-Lye IM and coll. Massage for Pain: An Evidence Map. J Altern Complement Med. 2019 May;25(5):475-502. doi: 10.1089/acm.2018.0282. Epub 2019 Mar 20.

julian legendre
L'athlète de demain !
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C'est un processus à long terme reposant sur une théorie développée par Herbert A. Simons : la règle des 10 ans. C'est le temps nécessaire estimé pour atteindre un niveau élite ou expert.

Aux USA, ce chemin commence à 12 ans pour les garçons et 11,5 ans pour les filles ; le but étant d'aller jusqu'aux sélections olympiques 12 à 13 ans plus tard.

Ce chemin peut être long et décourageant malgré la motivation.

Le développement des habiletés du mouvement passe par le jeu. Les enfants aiment faire du sport parce qu'il s'amusent et se font des copains. Au fil des années les enfants font de moins en moins d'activités physiques. Les enfants ne courent plus, ne sautent plus. La balle aux prisonnier, le chat, le jeu de l'élastique ont laissé place à l'inactivité. Les enfants ont une carence en habiletés de mouvements.

Les habiletés sportives spécifiques ou expertes reposent sur ce « vocabulaire sportif de base ». Vous n'imaginez pas apprendre jouer au water-polo ou surfer si vous ne savez pas nager.

Au golf, frapper une balle au sol reste une activité fondamentale de mouvement. Si vous donnez à un enfant un bâton, une crosse, une raquette, un ballet... et que vous lui demandez de taper dans la balle il y arrive rapidement et facilement tout en s'amusant.

Viennent ensuite les habiletés sportives ou spécifiques du golf :

  • Putting : savoir lire les greens, gérer la vitesse de la balle, l'alignement...

  • Chipping : contrôler la distance, le rebond, la force.

  • Swing : gérer la posture, l'équilibre, l'alignement sans oublier le grip.

  • Parcours : tactique, choix des clubs, risques versus bénéfices.

Le développement des jeunes selon TPI (Titleist Performance Institut) se fait en 4 phases :

  •  Mouvements fondamentaux

  • Apprendre à jouer

  • S'entrainer à jouer

  • Développement du haut niveau

La fondation de ce futur athlète repose sur l'amusement. Certains parents nourrissent le concept de spécialisation précoce en se basant sur Tiger Woods ou Serena Williams. Le culte des idoles sportives doit continuer de faire rêver les enfants. Une spécialisation sportive trop précoce ne tient pas la route par rapport à un processus de développement à long terme. Les programmes américains ou russes de détection précoce ont montré leurs inefficacités puisque seuls 2% des sélectionnés atteignent l'élite internationale.

Francois Chatagnier (TPI certifié) - Team Kinelab

julian legendre
Sport et confinement, mais que faire ?
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De l’activité physique pendant le confinement, oui ! Mais que faire ?

Depuis le 17 mars, nous sommes tous confinés suite aux mesures prises par le gouvernement pour limiter la propagation du virus COVID-19. Nous avons donc considérablement réduit nos activités physiques en restant à la maison, pour la plupart d’entre nous.

Devant ce manque d’activité physique, nous pouvons nous demander comment palier à celui-ci, lorsque nous ne sommes pas habitué à pratiquer une activité sportive.

Nous avons droit à 1h d’activité physique individuelle en extérieur, profitez-en ! Vous pouvez faire le tour de votre quartier en marchant d’un bon pas, en respectant toujours les gestes barrières bien évidemment.

De nombreux « tutos » existent sur les plate-formes vidéo pour réaliser toute sorte d’exercices comme des étirements ou du renforcement musculaire. Privilégiez des exercices dits « débutants » ou « faciles » qui vous semblent accessibles, et des séances courtes (10 à 15 minutes pour commencer). Il vaut mieux faire des exercices moins difficiles au départ, puis progresser. En vous surestimant, vous pourriez avoir des courbatures ou des douleurs pendant plusieurs jours.

Fanny - Team Kinelab

julian legendre
Interview avec Mathys Boisramé
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Kinélab : On peut revenir sur ta saison du championnat du monde Mx :

Mathys Boisramé : Une saison de championnat du monde c’est 20 courses et c’est vraiment très long et très dur car avec les voyages et la fatigue c’est difficile à gérer ; mais dans l’ensemble je suis content d’avoir fait ma première saison en championnat du monde MX2 où je finis neuvième du championnat

Comment se profile la prochaine saison ?

La saison prochaine se profile plutôt bien puisque je change de team, je monte habiter en Hollande ! La team est motivée et veut gagner donc c’est vraiment une bonne chose et c’est tout ce que je voulais pour pouvoir rouler dans de bonnes conditions. Ils mettent vraiment les moyens pour que les pilotes soient au top !

Comment tu te prépares pour la prochaine saison ?

La préparation va être différente car déjà je vais vivre à l’étranger. C’est un peu le microcosme de la moto en Europe ! Et puis il y a un entraîneur moto qui est là tous les jours pour nous entraîner, un préparateur physique et puis un nutritionniste. Bref tout pour être dans les meilleures conditions !

Qu’est ce qui est le plus difficile à gérer dans un championnat du monde ?

Le plus difficile en championnat du monde à gérer c’est la longueur avec 20 grands prix ! C’est assez difficile de récupérer entre chaque course. On arrive le lundi à la maison, on roule le mardi, mercredi et jeudi. Tu fais un peu de sport et hop, faut déjà reprendre l’avion pour arriver le vendredi midi à la course !

Comment les pilotes gèrent leur santé côté kiné, osteo, nutrition ?

Je gère tous seul pour tout ce qui est osteo kiné après dans certains teams ils ont leur propre kiné ou osteo

Une anecdote à nous raconter sur les derniers grands prix ?

Le grand prix d’Indonésie c’est sympa car on est tous dans un grand chapiteau, avec les coutumes locales et c’est une ambiance un peu spéciale…

Ton objectif est certainement de rouler sur le championnat américain parmi les meilleurs comme Musquin, tu vois cela comment ? Qu’est ce qu’il faut pour arriver là bas ?

Oui c’est l’objectif mais pour moi avant de partir aux US il faut être champion du monde ou dans le Top 3 mondial sinon ça ne sert à rien de partir là-bas… Donc je vais tout faire pour réussir et aller le plus vite possible aux USA !

Merci Mathys, bonne route à toi ;-)

julian legendre
Cancer du sein : quel sport pratiquer ?
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Le sport diminue de 20% le risque de développer un cancer du sein et permet de réduire d’autant le risque de récidive après l’apparition du cancer. 

De nombreuses études ont démontré les bénéfices de l’activité physique après cancer du sein : réduction de la fatigue, diminution des douleurs, diminution de la prise de poids et aucun impact sur le lymphœdème du bras ! Une étude américaine a voulu mesurer l’impact du sport et du port de charge sur le lymphœdème en recrutant des femmes ayant eu un cancer du sein et développé un lymphœdème. Ils les ont séparées en deux groupes : 1 groupe témoin et un groupe ayant 2 séances hebdomadaires de sport comprenant de l’haltérophilie.

Les résultats ?

Aucune variation mesurable du lymphœdème entre les deux groupes. Les femmes ayant fait du sport ressentent moins les impacts négatifs de l’œdème sur leur vie quotidienne, ont gagné en force musculaire et il y a eu moins d’apparition de lymphœdème du bras dans le groupe faisant du sport que dans le groupe témoin. 

 
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Une fois la période de cicatrisation passée, il est donc recommandé de reprendre une activité physique progressive, quel que soit le sport pratiqué, le plus important étant de bouger et de se faire plaisir !

 

Amélie - Kinélab 

(Sources : Site internet de l’Institut Curie et pour l’étude : Kathryn H. Schmitz et coll. Weight lifting in women with breast-cancer-related lymphedema. N Engl J Med 2009 ;361 :664-73)

julian legendre