Fibromyalgie ? BOUGEZ !
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La fibromyalgie est un syndrome douloureux chronique, touchant majoritairement les femmes. On retrouve trois grands symptômes : des douleurs musculo-squelettiques diffuses, des troubles du sommeil et une grande fatigue. Cette pathologie a souvent un retentissement personnel et professionnel important. 

Les études montrent qu’un programme de ré-entrainement à l’effort adapté, permet d’améliorer les symptômes majeurs de la pathologie. On privilégie un travail d’endurance de type « aérobie » (la capacité de maintenir une certaine intensité d'exercice sur une période de temps prolongée), que l’on associe à un renforcement musculaire global. Le renforcement musculaire permet d’enrayer le cercle vicieux du déconditionnement physique qui pousse le patient à éviter toute activité vécu comme contraignante, voire à la kinésiophobie (peur du mouvement). 

Certaines villes comme Marseille vont plus loin et proposent un programme de grande ampleur : le projet «Fibromy’activ®» mené par le docteur Stéphanie Ranque-Garnier. 

Fanny - Kinélab

Sources : 

- Maquet D, Demoulin C, Croisier JL et al. Intérêts du réentraînement à l'effort dans la fibromyalgie et autres syndromes apparentés. Annales de Réadaptation et de Médecine Physique, 2007, Volume 50 (6), p. 356-362. 

- Ranque-Garnier S, Zerdab A, Laurin J et al. « Fibromyactiv » : étude pilote monocentrique, prospective, randomisée. Efficacité de la pratique d’activité physique adaptée sur la qualité de vie de patients fibromyalgiques. Douleurs. 2017. Volume 18 (2), p. 87-104. 

- https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/fibromyalgie/comprendre-fibromyalgie 

julian legendre
Et si on parlait de votre épaule ?
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Les bursites et les tendinopathies de la coiffe des rotateurs sont des pathologies fréquentes de l’épaule. Elles sont responsables de douleurs, d’apparition progressive, dans le moignon de l’épaule lors de mouvements et par la suite de douleurs en deuxième partie de nuit.

 La méthode CGE : Concept Global de l’Epaule, qui a fait l’objet de nombreuses publications scientifiques, permet un traitement efficace de ces pathologies. Lors des séances de rééducation, des techniques manuelles indolores de recentrage effectuées par le kinésithérapeute vont permettre de retrouver un bon fonctionnement biomécanique du complexe de l’épaule. 

La stabilisation musculaire sera réalisée par la suite grâce à des exercices actifs qui vont permettre le renforcement primordial des rotateurs latéraux, du dentelé antérieur, du trapèze inférieur. Ces exercices ont pour but également de développer les aspects neuromoteurs nécessaires pour retrouver le fonctionnement normal de la coiffe en compression, en intégrant le corps entier.

Il est important, en parallèle des séances, de réaliser des exercices d’auto-rééducation enseignés par le kinésithérapeute et adaptés à la récupération progressive.

L’objectif de cette rééducation est de récupérer une épaule fonctionnelle, souple et indolore permettant de reprendre toutes les activités professionnelles, sportives ou de loisirs…

Solenn - Kinélab

julian legendre
Vertige positionnel paroxystique : c’est quoi ?
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Le vertige positionnel paroxystique un bénin est vertige bref très intense et rotatoire. Il est souvent accompagné de nausée voire de vomissement et peut être anxiogène. 

Ce vertige a souvent lieu dans la nuit en se tournant, en se levant au bord du lit… Il est provoqué lors du changement de position de la tête. 

Ce vertige est dû à la migration de « cristaux », les otolithes dans les canaux semi-circulaires de l’oreille interne. Dès que la tête se trouve dans une certaine position, ils se déplacent dans ces canaux et perturbent le fonctionnement de l’oreille interne entrainant l’apparition d’un vertige rotatoire.

Le traitement consiste à trouver le canal atteint puis d’évacuer les otolithes par une manœuvre adaptée. Après la séance il est important de limiter les activités quotidiennes et sportives les jours suivant cette manœuvre.

Il faudra également effectuer un contrôle afin de s’assurer que les « cristaux » ont bien été évacués du canal.

Sébastien - Kinélab

julian legendre
Mc Kenzie et les pathologies du rachis
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Les lombalgies sont les causes les plus fréquentes d’invalidité dans la population active. 50 à 80 % de la population adulte souffre de lombalgies au cours de leur vie et 70 % de cervicalgie.

 Il existe 3 facteurs de risques :

-       Facteurs individuels et mode de vie (sédentarité, atcd de lombalgie etc)

-       Facteurs physiques (manutentions, vibrations, flexions / torsions répétées , postures etc)

-       Facteurs psychosociaux

 Le MDT est un système d’évaluation et de classification validé par des études, qui vise à adapter le traitement à chaque type de patient. La rééducation qui en découle place l’auto traitement et le mouvement au centre de la stratégie thérapeutique.

 La prise en charge débute par un bilan initiale complet qui se compose d’un interrogatoire détaillé, de questions spécifiques pour éliminer les « drapeaux rouge » ( suspicion de cancer, fracture etc), d’un examen neurologique et de test de mouvements répétés visant à repérer une préférence directionnelle (direction qui soulage le patient) ou une centralisation ( ex : douleur dans la jambe que revient uniquement dans les lombaires).

 Ce bilan nous permettra de classer les patients en sous groupes :

-       Syndromes de dérangement (mécanique, ex : « lumbago »)

-       Syndrome de dysfonction (tissus rétractés, ex : coude plâtré = raide)

-       Syndrome posturale (position prolongée = douleurs de l’articulation concernée)

-       Autres (canal lombaire étroit, spondylosthésis, queue de chevale etc)

 Dans le cadre du syndrome de dérangement (le plus fréquent) nous chercherons à obtenir une réduction du dérangement, c’est-à-dire retrouver la mobilité complète et indolore du rachis. Des mouvements dans le sens de la préférence directionnelle déterminer lors du bilan seront utilisés.

Ensuite il nous faudra maintenir cette réduction grace à l’éducation posturale du patient (corriger positions assise, poste de travail, gestuelle etc), des auto exercices ainsi que du renforcement musculaire pour reconditionner le patient. Une fois la stabilité obtenue nous accompagnerons le patinent dans la reprise de ses activités.

 Samuel - Kinélab

(Source : AFMCK et institut Mc KENZIE France)

julian legendre
Le saviez-vous : les vertèbres ne se déplacent pas !
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J'ai été chez mon ostéo hier,
il m'a remis 2 vertèbres
qui étaient déplacées !

 

Cette affirmation faisant grimper votre thérapeute au rang de super héros dans votre imaginaire est tout simplement fausse.

 Hormis certain traumatisme d'une extrême violence (accident de la route…) rien ne peut engendrer le déplacement d'une vertèbre.

 La manipulation vertébrale a pour effet d'étirer à toute allure les petits muscles contractés afin qu'ils se relâchent. Les surfaces articulaires se décoaptent laissant échapper ce doux son de craquement. Rien de plus, rien de moins.

 La manipulation n’est pas la seule technique indiquée lors d’un blocage au niveau du dos. D'autres solutions sans « crac », sont toutes aussi efficaces car elles permettent de lever des tensions musculaires, articulaires, tissulaires etc, et ainsi redonner de la mobilité aux vertèbres bloquées (et non déplacées !).

Geoffrey - Kinélab

julian legendre
le saviez-vous : On peut détendre un muscle avec une aiguille !
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Le Dry Needling (puncture à sec) est une technique née dans les années 80-90, ayant pour but le traitement de points de tension musculaire appelés « points Triggers ». Pour ce faire, le thérapeute utilise des aiguilles de type acupuncture à usage unique. Les techniques sont néanmoins très différentes puisque l’acupuncture se soucie de l’harmonisation des énergies alors que le Dry Needling se soucie du tissu musculaire. 

Un point trigger est un complexe de rigidité myofasciale (atteinte muscle et des tissus avoisinants) à l’intérieur d’une tension musculaire. Ce point est une zone hypoxique (inadéquation entre les besoins en oxygène du tissu et les apports) en souffrance s’il est stimulé, pouvant provoquer des douleurs locales et/ou référées (à distance de la zone). 

Le thérapeute en Dry Needling propose de venir casser ce complexe de rigidité en venant stimuler très précisément le point trigger avec son aiguille, et provoquer ainsi différents effets dans le milieu : hyperémie locale, mobilisation isolée du cordon musculaire, changement de milieu chimique dans le cordon musculaire, etc. Ces différents effets, qui restent cependant encore hypothétiques, permettent de diminuer fortement les douleurs locales et référées provoquées par le point trigger. 

Gabin - Kinélab

julian legendre
Un bilan ? Quel bilan ?
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À partir d’un certain âge il faut (ou du moins on vous recommande) d’effectuer des bilans annuels. Tout cela est bien formalisé pour le corps médical ; un laboratoire, un dentiste, un cardiologue sauront quels bilans réaliser. Ce suivi annuel permettra par exemple de connaitre votre santé bucco-dentaire. Ces spécialistes ne sont pas consultés uniquement en cas de problème mais en préventif. 

Si vous allez voir un kiné pour lui demander un bilan, il risque d’être limité face à cette demande. En effet il n’y a rien de bien formalisé. La prévention et le suivi ne sont que très rarement pratiqués. Les actes de kinés sont souvent réalisés dans l’urgence ou suite à un dérèglement. 

Une grande partie de gens s’imagine, parce qu’ils font du sport ou une activité physique, ils sont en bonne forme.

Le corps humain arrive souvent à compenser les problèmes jusqu’à la blessure. 

Le principe du SFMA, ou analyse sélective des mouvements fonctionnels, établit et formalise ce bilan de l’appareil locomoteur. Une véritable cartographie de la mobilité et de la stabilité de votre corps.

Par exemple : essayez de tenir 10 secondes en équilibre sur un pied les yeux fermés les bras le long du corps sans bouger. Si vous constatez un tel déficit, imaginez l’effort que votre cheville doit produire pour garder l’équilibre lors d’une course. Les compensations articulaires et musculaires engendreront des blessures. 

François - Kinélab

julian legendre
Golf, quelles blessures les plus fréquentes et pourquoi ?
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Le saviez vous : les blessures les plus fréquentes au golf sont les pathologies lombaires et les pathologies de l'épaule.

Voyons dans un premier temps les lombaires.
Le corps humain fonctionne en alternance avec des zones stables et des zones mobiles. Le rachis lombaire est une zone stable encadrée par les hanches et le rachis dorsal. Les tests physiques du TPI permettent de tester entre autre la souplesse de ces deux zones. La rotation des hanches doit être supérieure à 60 degrés ; quant à celle du thorax 45 degrés. Une diminution de ces amplitudes, lors du backswing et du downswing, forcera la zone lombaire à tourner et donc perdre en stabilité.

Physiologiquement les lombaires ne peuvent pas tourner uniquement faire de la flexion ou de l'extension. Souvent le joueur essaiera de renforcer ses lombaires en faisant du gainage par exemple. Mais le problème n'est pas là, c'est la blessure assurée dans cette zone sensible. De ce fait les défauts de swing constatés sont dans 70% des cas le sway ou le slide et dans 63% des cas la perte de posture. Quelques exercices pour assouplir vos hanches et votre thorax vous permettront d'être plus tranquille avec votre swing et votre dos. Lors de votre échauffement il faut absolument inclure ces zones avant de taper vos premières balles.

Source : www.mytpi.com

François - Kinélab

julian legendre
Le saviez-vous : Qu'est-ce que la réhabilitation respiratoire ?
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La réhabilitation respiratoire… Qu’est-ce que c’est ?

Les pathologies respiratoires chroniques sont diverses. La BPCO ou broncho-pneumopathie chronique obstructive est la plus fréquente d’entre elle. Selon des chiffres parus en 2010, elle touche près de 3.5 millions de personnes en France (7,5 % de la population).

Il existe un traitement, recommandé dès les premiers stades de la maladie : la réhabilitation respiratoire. Ce traitement est parmi les plus efficaces, et bénéficie d’un grade A (plus haut niveau de preuve en rééducation).

Le kinésithérapeute formé à la réhabilitation respiratoire vous prend en charge en réalisant un bilan initial approfondi, puis vous propose un programme adapté et individualisé. Ce programme comporte du réentrainement à l’effort (exercices d’endurance, exercices de renforcement musculaire), de l’éducation thérapeutique (vous apprendre à gérer vous-même vos symptômes et votre pathologie) ainsi qu’un accompagnement aux changements de comportement nécessaire à l’amélioration de votre état de santé (physique et psychologique).

Sources :

FUHRMAN C, DELMAS MC. pour le groupe épidemiologie et recherche clinique de la SPLF. Épidémiologie descriptive de la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) en France. Rev Mal Respir. 2010 ; 27 , 160-168. 

SPRUIT MA, SINGH SJ, GARVEY C. et al.Key Concepts and Advances in Pulmonary Rehabilitation. American Thoracic Society Documents, 2013

Fanny - Kinélab

julian legendre
Le saviez-vous : sommes-nous fait pour courir ?
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La course à pied est le mode de déplacement qui nous a permis de passer de proie à prédateur. L’homme utilisait la chasse à l’épuisement afin de capturer les animaux. Cette chasse nécessitait de pouvoir courir avec endurance et de récupérer rapidement. Nous avons donc tous, les capacités biomécaniques et physiologiques pour courir.

La course à pied est aujourd’hui un sport à la mode. Il est peu onéreux, nous pouvons le pratiquer partout, à n’importe quelle heure. En 2015, par exemple, 36% des européens ont pratiqué la course à pied. Il faut savoir qu’environ 50% des coureurs auront des blessures nécessitant des périodes d’arrêt de 1 semaine à 18 mois. Les principales blessures sont le syndrome de l’essui glace, les syndromes fémoraux patellaires, les périostites, les tendinopathies (tendon d’Achille, tendon patellaire...) et les aponévrosites. Chaque blessure nécessite un traitement spécifique en fonction de la foulée, des capacités et des objectifs du patient. Une modification de la foulée accompagnée d’un renforcement spécifique permettra de diminuer les contraintes sur la zone douloureuse. Et ainsi reprendre rapidement l’activité en cherchant une adaptation du corps.

 

 Lien vers le reportage d’arte : « sommes-nous fait pour courir » :https://www.youtube.com/watch?time_continue=91&v=GI_t7uL5FnA

 Source : (BiomechanicalDifferences of Foot-StrikePatternsDuring Running: A Systematic Review With Meta-analysis. J Orthop Sports Phys Ther.2015 Oct;45(10):738-55. doi: 10.2519/jospt.2015.6019. Epub 2015 Aug 24).

Cyprien - Kinelab

julian legendre