Mc Kenzie et les pathologies du rachis

kinelab_mckenzie_mdt.jpg

Les lombalgies sont les causes les plus fréquentes d’invalidité dans la population active. 50 à 80 % de la population adulte souffre de lombalgies au cours de leur vie et 70 % de cervicalgie.

 Il existe 3 facteurs de risques :

-       Facteurs individuels et mode de vie (sédentarité, atcd de lombalgie etc)

-       Facteurs physiques (manutentions, vibrations, flexions / torsions répétées , postures etc)

-       Facteurs psychosociaux

 Le MDT est un système d’évaluation et de classification validé par des études, qui vise à adapter le traitement à chaque type de patient. La rééducation qui en découle place l’auto traitement et le mouvement au centre de la stratégie thérapeutique.

 La prise en charge débute par un bilan initiale complet qui se compose d’un interrogatoire détaillé, de questions spécifiques pour éliminer les « drapeaux rouge » ( suspicion de cancer, fracture etc), d’un examen neurologique et de test de mouvements répétés visant à repérer une préférence directionnelle (direction qui soulage le patient) ou une centralisation ( ex : douleur dans la jambe que revient uniquement dans les lombaires).

 Ce bilan nous permettra de classer les patients en sous groupes :

-       Syndromes de dérangement (mécanique, ex : « lumbago »)

-       Syndrome de dysfonction (tissus rétractés, ex : coude plâtré = raide)

-       Syndrome posturale (position prolongée = douleurs de l’articulation concernée)

-       Autres (canal lombaire étroit, spondylosthésis, queue de chevale etc)

 Dans le cadre du syndrome de dérangement (le plus fréquent) nous chercherons à obtenir une réduction du dérangement, c’est-à-dire retrouver la mobilité complète et indolore du rachis. Des mouvements dans le sens de la préférence directionnelle déterminer lors du bilan seront utilisés.

Ensuite il nous faudra maintenir cette réduction grace à l’éducation posturale du patient (corriger positions assise, poste de travail, gestuelle etc), des auto exercices ainsi que du renforcement musculaire pour reconditionner le patient. Une fois la stabilité obtenue nous accompagnerons le patinent dans la reprise de ses activités.

 Samuel - Kinélab

(Source : AFMCK et institut Mc KENZIE France)

julian legendre